Cet article sur l’étude néo-zélandaise a un triple intérêt : il met en évidence la difficulté d’identifier les cas de mort subite, même dans un pays de population réduite. Ensuite, en déterminant une incidence de la MSIE en Nouvelle-Zélande à presque le double de celle estimée pour les pays développés, les chercheurs déduisent que l’incidence de la mort subite au niveau mondial est probablement sous-évaluée. Enfin il témoigne du fait que les chercheurs néo-zélandais, contrairement à leurs collègues français, pensent qu’une généralisation de l’utilisation d’appareils de détection des crises est susceptible de diminuer le nombre de décès par mort subite ( passage en gras en fin d’article), évolution qu’ils espèrent constater dans le cadre de cette étude et du suivi des cas de décès par MSIE en Nouvelle-Zélande qu’ils poursuivent.
Les auteurs proposent par ailleurs d’établir le taux de décès par rapport à la population totale plutôt que par personne avec épilepsie, le taux de prévalence étant plus difficile à connaître.